As-tu préparé ton avenir ?

Nous vivons dans des sociétés qui encouragent la rapidité, la performance, la planification, la course à la réussite, l’hyperstimulation (images, textos, emails, pubs…), si bien que cela demande toute notre attention et même notre réaction !

Pourtant, il existe de nombreuses études qui montrent les effets néfastes de cette fuite en avant permanente (on parle de workoholisme, de burn-outs, d’altérations du comportement et de l’identité, d’explosion de troubles psychiques à caractère tendanciellement maniaco-dépressif etc.). Pourtant cela n’empêche pas la majorité des gens de continuer à poursuivre cette course. Mais cette course en vaut-elle la peine ? Que se passe-t-il après ? La vie se résume-t-elle à acquérir une parcelle de terrain, une maison, avoir un super job et un salaire mirobolant ? “Vanité des vanités”, disait l’Ecclésiaste, il y a déjà bien longtemps, lui qui avait goûté à la richesse et à la gloire.

Un objectif à atteindre

Nous aspirons tous vers un idéal, un objectif de vie que nous souhaitons atteindre et réaliser, car cela est ancré en nous. Mais pourquoi se fixer de tels buts dans la vie ? D’où viennent-ils et, finalement, nous rendront-ils vraiment heureux ? Cette course est-elle essentielle ? Sachant que nous sommes appelés à courir non pas pour gagner la terre, mais le ciel. C’est pourquoi notre grand frère dans la foi, Paulos (Paul), disait dans le livre de Philippiens 3 : 8-9

“Mais au contraire, je considère même que toutes choses sont une perte à cause de l’excellence de la connaissance du Mashiah Yéhoshoua, le Seigneur, à cause duquel, j’ai perdu toutes choses, et je les considère comme les excréments des animaux afin de gagner Mashiah, et d’être trouvé en lui, ayant non pas ma propre justice, celle qui vient de la torah, mais celle qui est par la foi au Mashiah, la justice qui vient d’Elohîm par la foi”

Il considérait, lui aussi que, “ces choses qui étaient pour moi un avantage, je les ai regardées comme une perte à cause du Mashiah” (Philippiens 3:7), et il rappelait à Timotheos (Timothée) , son fils dans la foi, de se focaliser sur le Seigneur et de ne pas aller à la guerre ou de s’empêtrer “ dans les affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé comme soldat ” (2 Timothée 2 : 4), c’est-à-dire le Seigneur.

Dans Luc 21 : 34, notre meilleur conseiller, le Seigneur lui-même, nous dit également “mais faites attention à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne soient surchargés par le vertige et mal de tête causés en buvant du vin à l’excès ou l’ivrognerie, et par les soucis de cette vie, et que ce jour-là ne vous surprenne subitement”. Car nous devons l’attendre patiemment, avec foi et persévérance, comme les vierges sages.

En effet, dans son omniscience et son insondable sagesse, le Seigneur avait comparé le Royaume des cieux à dix vierges, cinq sages et cinq folles (Matthieu 25). Les folles n’avaient pas d’huile dans leurs lampes, tandis que les sages en avaient et étaient donc prêtes à partir avec l’Epoux (c’est-à-dire Mashiah) lors de son retour.

Ainsi, en tant qu’Eglise et donc Épouse du Seigneur, malgré la multitude de nos projets de vie, pendant notre séjour sur la terre, l’huile ne doit pas manquer sur notre tête et nos vêtements. Et nos vêtements doivent être blancs en tout temps. Autrement dit, nous devons avant tout rechercher la présence du Seigneur dans notre vie, car c’est elle qui nous lave, qui nous purifie, qui nous restaure, qui nous sanctifie, en nous assurant la réussite de notre vie chrétienne, c’est-à-dire de notre appel à connaître le Seigneur et à le suivre, maintenant et pour l’éternité.

A la quête du bonheur 

Le dictionnaire Larousse définit le bonheur comme un état de complète satisfaction. Mais qui parmi nous peut affirmer qu’il est complètement satisfait de sa vie ? Car si l’on regarde de plus près, on trouvera toujours quelque chose qui ne nous conviendra pas. Et quand bien même certains pourront dire qu’ils sont totalement satisfaits de leur vie, et cet idéal de vie ne tient qu’à un fil. Personne n’est à l’abri de la maladie, de la ruine ou pire, de la mort.

Il y a un homme dans la Bible qui selon le monde était heureux. Et à la question suivante : que lui faudrait-il de plus pour être encore plus heureux ? Nous aurions tendance à répondre spontanément “rien”. Cet homme se nommait Job. Il avait une belle et heureuse famille, des amis, des parcelles de terrains, des animaux (source de revenu) et qui plus est, il était considéré comme un homme intègre et bon devant la face du Seigneur. Il avait tout, et pourtant comme un château de carte, tout ce qui pouvait contribuer à le rendre heureux s’est soudainement effondré. Femme et enfants sont partis, ses amis l’ont délaissé, ses animaux sont morts… La tournure des évènements a été tellement brutale qu’il commençait même à regretter le jour de sa naissance, d’autant plus qu’il était devenu malade. Cet exemple est l’illustration de la fragilité de ce qu’on peut considérer comme important dans la vie, c’est-à-dire des choses éphémères sur lesquelles nous ne pouvons pas réellement nous appuyer et dans lesquelles nous ne pouvons placer toute notre confiance.

Et tout comme Job, quand bien même nous aimons le Seigneur, la vie sur Terre peut nous distraire facilement et les soucis qui en font partie, tout comme le train-train quotidien, peuvent étouffer notre vie de prière et de méditation, alors même qu’elle est le fondement de notre communion avec le Seigneur et que nous en avons besoin pour rester bouillants et ne pas devenir stériles. Car si nous ne restons pas attachés au Seigneur, comme il nous l’a commandé en nous avertissant, nous ne pourrons rien faire car nous nous assècherons et nous ne porterons pas de fruits (Jean 15 : 4 “Demeurez en moi, et moi en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit à moins qu’il ne demeure dans le cep, vous ne le pouvez pas non plus, à moins que vous ne demeuriez en moi”).

Préparer et bâtir sa vie future

Comme dit précédemment, nous vivons au sein d’une société qui nous pousse à penser à notre lendemain. Et cela commence dès le plus jeune âge, en nous posant sans cesse la même question : que veux-tu faire plus tard ? Nous laissions alors place à nos rêves d’enfant les plus extravagants en répondant : président de la république, astronaute, princesse et j’en passe. Nous avons ensuite été vite rattrapés par la réalité de la vie. Ainsi, nous avons poursuivi années après années nos études. Et même s’il est évidemment important de poursuivre ses études le plus lin possible, de trouver un emploi et un toit sous la tête, en tant que fils et filles du Seigneur cela ne doit pas prendre le pas sur l’essentiel. 

Préparer et bâtir sa vie future

Comme dit précédemment, nous vivons au sein d’une société qui nous pousse à penser à notre lendemain. Et cela commence dès le plus jeune âge, en nous posant sans cesse la même question : que veux-tu faire plus tard ? Nous laissions alors place à nos rêves d’enfant les plus extravagants en répondant : président de la république, astronaute, princesse et j’en passe. Nous avons ensuite été vite rattrapés par la réalité de la vie. Ainsi, nous avons poursuivi années après années nos études. Et même s’il est évidemment important de poursuivre ses études le plus loin possible, de trouver un emploi et un toit sous la tête, en tant que fils et filles du Seigneur cela ne doit pas prendre le pas sur l’essentiel. 

Quel exemple suivre : Martha ou Myriam ?

A ce propos, moi-même j’ai été personnellement interpellée dernièrement par le Seigneur sur mon propre fonctionnement. En tant qu’étudiante, durant la période d’examens je me retrouvais toujours à devoir énormément travailler. Pendant et après cette période, je n’arrivais pas toujours à bien organiser mon temps, car lorsque je sortais ma tête des livres, j’avais tendance à vouloir me distraire excessivement et à gaspiller le peu de temps libre qui me restais sur internet plutôt que dans la prière et la méditation, auxquelles par définition je ne me consacrais pas non plus lorsque j’étais concentrée sur mes révisions.

Si, il n’est pas mauvais de se détendre en soi, il faut reconnaître que, puisque les journées passent extrêmement vite entre une activité et l’autre, perdre tout son temps en s’occupant à des choses secondaires, voire inutiles, pour ensuite méditer lorsque nos yeux sont déjà appesantis par la fatigue, n’est pas une chose sage, ni bénéfique pour notre bien-être spirituel. Car nous avons besoin de prendre du temps avec le Seigneur pour que sa vie coule en nous. De plus, le Seigneur est notre premier amour et il mérite bien plus que des miettes de notre temps. Il faut donc sincèrement s’efforcer de lui accorder la première place, car il la mérite.

Aussi, étant passionnée par la réalisation, la photographie ou encore le dessin, je m’occupe à ces activités aussitôt que mes cours me le permettent, et je peux avoir également tendance non seulement à ne pas me reposer physiquement, mais aussi à me surcharger inutilement.

Là aussi, en douceur, le Seigneur m’a reprise en me rappelant l’exemple de Martha et Myriam (Luc 10). En effet, la première était distraite et s’occupait aux choses du monde, tandis que la deuxième était assise et, ayant réalisé que La Vie même était en face d’elle, elle se focalisait sur le Seigneur, disposant son cœur à recevoir sa parole. D’ailleurs, la parole nous dit que Myriam était “assise aux pieds de Yéhoshoua” et qu’elle “écoutait sa parole”, tandis que Martha était “distraite par beaucoup de soucis du service”. Notons que cette différence d’attitude est aussi liée à un problème de révélation : c’est parce que Myriam avait compris qui était le Seigneur, qu’elle comprenait l’importance de s’asseoir à ses pieds, alors que Martha se permettait même de lui donner des ordres. 

Pour revenir à moi, puisque je trouvais, avec regret, que durant cette période le Seigneur ne me parlait pas trop, et que je me sentais aussi agitée ici et là pour différentes raisons personnelles, dans son amour et dans sa bienveillance, Elohîm m’a d’abord fait comprendre que le fait d’écouter n’est possible que lorsqu’on s’arrête et qu’on s’assoit. Puis, en faisant des recherches, j’ai pu voir qu’en effet, le mot “assise” (du grec parakathizo), veut aussi dire “se mettre à côté de, se placer près de, s’asseoir à côté de”. Or, la Parole nous dit dans Jacques 4 : 8 “Approchez-vous d’Elohîm et il s’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains, et vous qui êtes doubles de cœur, purifiez vos cœurs”. C’est donc à nous aussi de nous approcher du Père, qui lui est toujours là, car avec le Seigneur, nous le savons, ce n’est pas une affaire de protocoles formels et mécaniques ni de religion, mais c’est du cœur à cœur, c’est une relation, et qui dit relation dit réciprocité.

Ensuite, j’ai constaté que le verbe écouter (du grec akouo), veut dire aussi “être doté de la faculté d’entendre, considérer ce qui est dit, comprendre ou percevoir le sens de ce qui est dit, prêter l’oreille à un enseignement, assimiler”. C’est dans ce sens, en effet, que le Seigneur commandait aux enfants d’Israël à plusieurs reprises d’écouter (“Chema Israël”), de comprendre et de mettre en pratique les lois et les ordonnances qu’il leur avait communiqué par Moshé (Moïse).

De même, il m’a rappelé que nous devons nous recueillir quotidiennement avec lui, afin de connaître sa volonté et de croître dans la connaissance précise et correcte de sa personne. J’ai donc réalisé que je me comportais comme Martha : j’étais agitée et occupée à beaucoup de choses. Mais le Seigneur m’a rappelé qu’une seule est nécessaire, et qu’il faut être comme Myriam, c’est-à-dire choisir la bonne part, celle qui ne nous sera pas ôtée (Luc 10). Autrement dit Yéhoshoua Mashiah lui-même, car il est en même temps le chemin, la vérité, la vie, le Prince de paix… Hors de sa présence, nous sommes donc égarés, faisant fausse route, mourant à petits feu et inquiets pour beaucoup de choses, comme Martha. 

Pour finir, dans Luc 10, le mot agité (du grec turbazo), employé pour parler de Martha, veut dire aussi inquiet : l’inquiétude est donc une conséquence de la distraction. Car la distraction nous sort de la présence du Seigneur pour nous faire porter nos regards vers une multitude de choses, souvent hors de notre portée, et nous plonge ainsi dans la vanité en nous asséchant et en étouffant notre foi. Le mot occupé, toujours rattaché à Martha, vient quant à lui du grec perispao et veut dire “être conduit mentalement, être distrait, être trop occupé d’une chose”. 

Et toi, quelle part as-tu choisis  ? 

Au fur et à mesure que l’on suit le Seigneur, au quotidien, il est très facile de tomber dans une routine qui peut nous faire lentement mourir et nous éloigner de l’essentiel, c’est-à-dire la présence du Seigneur. Si nous ne veillons pas, nous pouvons devenir comme ce terrain épineux, qui a reçu premièrement la Parole du Royaume “mais en qui les soucis de cet âge et la séduction des richesses l’étouffent et la rendent stérile” (Matthieu 13 : 22).

Nous nous créons des cheveux blancs à s’efforcer à acquérir les biens de ce monde, à courir après le succès dans nos entreprises, à vouloir être la meilleure version de soi.

Mais en réalité, nous ne sommes pas appelés à nous fatiguer pour amasser un trésor terrestre que nous n’emporterons pas (Ecclésiaste 5 : 14 – 15 “Comme il est sorti du ventre de sa mère, il s’en retournera nu, s’en allant comme il était venu, et il n’emportera rien de son travail auquel il a employé ses mains. C’est aussi un mal fâcheux, que comme il est venu, il s’en va de même. Quel avantage a-t-il d’avoir travaillé pour du vent ?”), qui ne comble pas et par-dessus tout, que la teigne et la rouille détruisent. Nous sommes plutôt appelés à nous amasser des trésors et des richesses au ciel (Matthieu 6 : 19). Or, puisque “là où est votre trésor, là où est votre cœur”, nous dit la Parole (Matthieu 6 : 21), veillons à penser “aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la Terre” (Colossiens 3 : 2) car “celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption, mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle” (Galates 6 : 8).

Quel avenir es-tu en train de préparer ? 

Nous sommes-nous déjà posé cette question : où irons-nous plus tard ? Car nombreux sont les projets que nous avons pour notre vie sur terre, mais qu’en est-il de notre vie après la mort ? Que faisons-nous pour notre éternité ? Où irions-nous ? Tant de questions qui demeurent sans réponse dans la tête de beaucoup, pourtant c’est une réalité à laquelle chacun de nous devra faire face, tôt ou tard.

Hébreux 9 : 27 : “Il est réservé aux humains de mourir une seule fois, et après cela vient le jugement” 

Nous n’avons qu’une seule vie et pourtant en une fraction de seconde, nous pouvons la perdre. En effet, la mort ne regarde pas à nos projets de vie, à nos vies de famille ou encore moins à notre jeunesse. La mort n’a ni scrupule ni état d’âme. C’est pourquoi, le jour viendra où nous nous rendrons compte que nous ne maîtrisons rien, ni notre vie ni sa durée. Et si la mort nous emporte, c’est parce que le Seigneur l’aura permis car il est le maître du temps et des circonstances. Pourtant, nous organisons et planifions des événements six mois, un an et parfois même cinq ans à l’avance. Mais tout ceci n’est pas une mauvaise chose, loin de là. Et puis après tout, c’est dans la nature humaine de planifier des choses. 

Mais est-ce vraiment utile ? Ou plutôt, est-ce l’essentiel ? A quoi cela sert de courir après une carrière professionnelle brillante, le mariage ou même la fortune si c’est pour brûler en enfer ? Car l’enfer existe, quoique beaucoup en doutent. Il existe et ceux qui y séjournent y resteront pour l’éternité. Le Seigneur n’a pas créé l’enfer pour que les humains s’y retrouvent. Sa volonté est que tout le monde soit sauvé et qu’il ait la vie éternelle (Jean 3 : 16 “Car Elohîm a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle”). Mais tous ne parviennent pas à saisir sa pensée pour leurs vies.

La solution… Yéhoshoua, l’espérance de la gloire à venir 

Il n’y a pas de recette miracle pour préparer son avenir après sa mort. Mais il existe un être qui en attendant de le rejoindre, nous donne une joie et une paix que les choses de cette terre ne peuvent donner. Son nom c’est Yéhoshoua Ha Mashiah (Jésus-Christ) !

Il est le seul à avoir pensé à préparer ton avenir d’avance. Il te réserve une place près de lui, dans sa présence, et ce, pour l’éternité. Nous verrons enfin sa merveilleuse chevelure blanche et ses yeux semblables à des flammes de feu (Apocalypse 1 : 14). Quel regard ! Nul homme sur la terre n’a ce regard. Et pourtant, même si tu ne le connais pas, lui il te connaît et, par amour, il a posé ses yeux sur toi. Il attend qu’une seule chose : que tu lui donnes ta vie afin de vivre tous les jours dans sa présence et dans sa paix, aujourd’hui et pour l’éternité. Au ciel il n’y aura plus les tracasseries de ce monde, plus de projets à court terme, plus d’agitation ni d’inquiétude. Nul ne souffrira à ses côtés, tous seront comblés, et ce, pour l’éternité. Parce que l’Agneau (Yéhoshoua) qui est au milieu du trône nous paîtra et nous guidera vers les sources d’eau vives et essuiera toutes les larmes de nos yeux.

Mais pour cela, il nous faut avant tout lui donner notre vie… toute entière.

Alors combien de fois perdons-nous du temps dans des choses futiles et sommes-nous trop occupés pour être simplement assis aux pieds du Seigneur ? Revoyons nos priorités et rachetons le temps, car les jours sont mauvais.

Combattons donc le bon combat, celui de la foi en Yéhoshoua, afin de saisir la vie éternelle et courons pour la couronne incorruptible, non pas d’une façon incertaine, comme disait Paul, mais avec discipline, fermeté et persévérance.

Fixons les regards sur Yéhoshoua, “le chef de la foi et qui la mène à la perfection” (Hébreux 12 : 2), afin d’achever la course “en attendant l’espérance bénie de l’apparition de la gloire de Yéhoshoua Mashiah notre grand Elohîm et Sauveur”.

 

MARANATHA !

 

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