J’ai avorté, il y a t-il de l’espoir pour moi ?
Nous avons eu à cœur d’aborder le sujet de l’avortement, car cela touche la jeunesse, et plus particulièrement les jeunes femmes. Bien que l’avortement soit totalement inscrit dans les mœurs, cet acte n’en demeure pas moins tabou. En effet, les conséquences psychologiques, physiques et sociales qui résultent de l’avortement sont dans de nombreux cas très peu annoncées aux femmes qui décident d’avoir recours à cet acte.
Mais tout d’abord qu’est-ce que l’avortement ?
On définit l’avortement comme une interruption prématurée de grossesse. Il se caractérise par la perte d’un embryon ou d’un fœtus lors de la grossesse. Ainsi, il existe deux types d’avortements : l’avortement spontané et l’avortement volontaire.
L’avortement dit «spontané», n’est ni désiré, ni recherché par la mère. Il s’agit en réalité d’un phénomène communément appelé fausse-couche. Dans ce cas précis, cela peut subvenir en cas de problèmes de santé, d’un choc émotionnel, ou simplement à cause de la génétique.
A contrario, l’avortement «volontaire» ou «l’interruption volontaire de grossesse» (IVG) est comme son nom l’indique, volontairement recherché par la mère.
En France, la médecine propose deux moyens d’y parvenir :
- La prise de médicaments « abortifs » ;
- L’aspiration du fœtus.
Il existe également «l’interruption médicale de grossesse» (IMG), qui s’inscrit pleinement dans l’IVG, car provoquée pour des raisons médicales. Ainsi les médecins conseillent fortement à la mère de recourir à l’IMG, car la poursuite de la grossesse présente des risques pour le développement du bébé (maladie au cours de la gestation). Ce qui constitue un danger accru pour l’état de santé de l’enfant à la naissance, pour celui de la mère lors de la grossesse ou à l’accouchement.
Aussi, parce que la société offre différents moyens d’interruption de grossesse, actuellement en France, on ne recense pas moins de 200 000 IVG par an. Autrement dit, 1 grossesse sur 5 se solde par un avortement. Terrible constat, lorsque nous savons les dégâts que cela engendre dans la vie de ces milliers de femmes et celle de leurs proches.
Car nous avons tendance à l’oublier mais pratiquer un tel acte n’est pas sans conséquences. Beaucoup de jeunes femmes regrettent leur geste plus tard, se demandant alors comment serait leur bébé aujourd’hui, ou encore l’âge qu’il aurait. Certaines se questionnent sur leur avenir, se demandant si un jour elles pourront devenir mère après avoir déjà avorté, si leur corps pourra porter un bébé après avoir subi une aspiration du fœtus. Que de questions qui hantent les esprits de beaucoup de femmes. Que de regrets qui ne pourront être effacés qu’auprès d’Elohîm (Dieu).
Et dans de nombreux cas, aucun soutien psychologique n’est proposé à ces femmes, les laissant alors dénuées de la vie qu’elles portaient en elles, seules face à leur corps meurtri et douloureux. Pour cause, la douleur, la souffrance, les maux de ventre sont autant d’éléments que les médecins se réservent le droit de passer sous silence. En effet, combien de jeunes femmes se retrouvent seules chez elles, se tordant de douleur après avoir ingéré des médicaments abortifs ? Même s’il est vrai que les médecins avertissent leurs patientes que le médicament va créer des contractions pour évacuer le fœtus. Mais peu d’entre elles s’imaginent « perdre » le bébé par des caillots de sang. La violence psychologique est telle que certaines femmes finissent par être traumatisées, tomber dans la dépression, ou dans des troubles alimentaires. Mais au-delà des séquelles psychologiques, l’avortement est également à l’origine de conséquences physiques telles que : la stérilité, les infections, et dans certains cas le décès de la mère.
Au dire de tout cela nous constatons que beaucoup de femmes souffrent, mais nous allons voir que les hommes ne sont pas épargnés pour autant. En effet, plusieurs témoignages postés sur des forums, relatent la culpabilité qui habite de nombreux hommes regrettant d’avoir imposé l’avortement à leur compagne.
Et n’oublions pas ces hommes à qui la paternité a été ôtée et qui n’ont nullement été impliqués ou consultés face à la décision d’avoir recours à l’avortement et qui en souffrent pendant des années.
En outre, que dire des structures comme le Planning familial, qui accompagnent les jeunes filles mineures dans leur démarche d’avortement. Tout cela sans en informer les parents car après tout, c’est un choix personnel. Ainsi l’état français offre la possibilité aux femmes d’avorter par aspiration jusqu’à 12 semaines (= 3 mois) après la déclaration de la grossesse. En Allemagne, en Belgique et en Espagne, une femme peut avorter jusqu’à 3 mois et demi de grossesse.
D’autres pays vont encore plus loin :
- En Suède, le délai pour recourir à l’IVG est de 4 mois et demi (18 semaines) ;
- En Angleterre et au Pays-Bas, le délai pour recourir à l’IVG est de 6 mois (24 semaines).
Nos pays voisins offrent donc une plus grande liberté aux femmes d’avorter à 6 mois de grossesse. Ce qui pousse de nombreuses femmes ayant dépassé le délai légal en France à traverser la frontière pour se faire avorter à l’étranger.
Pourquoi de tels délais ?
Tout simplement parce que ni les scientifiques, ni les philosophes, ni même la législation n’arrivent à trancher sur la reconnaissance de l’embryon comme étant un être humain à part entière, pouvant faire l’objet de droit. Ce « vide juridique » laisse donc le choix à chaque état européen de définir le délai maximal de recours à l’IVG.
Nous comprenons donc que les hommes ont du mal à déterminer à partir de quel moment le fœtus est un être humain. Or, Elohîm (Dieu) nous dit dans le livre de Yirmeyah (Jérémie) chapitre 1 verset 5 : « Avant que je t’aie formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu sois sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète pour les nations. »
Tehilim (Psaumes) 139: 15-16 « Mon corps n’était pas caché devant toi, lorsque j’ai été fait dans un lieu secret et brodé dans les parties inférieures de la terre. Tes yeux me voyaient quand je n’étais qu’un embryon, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient destinés. »
C’est donc dans le secret le plus total, que des milliers de mineures se font avorter à cause du petit-copain qui ne désire pas cette grossesse, d’un viol ou tout simplement parce qu’elles ne se sentent pas prêtes à devenir mère. En effet, beaucoup de jeunes ne se préservent pas jusqu’au mariage et ne sont pas prêts pour construire une famille. Ces rapports conduisent non seulement à la transmission d’infections et autres maladies sexuellement transmissibles, mais aussi à des grossesses non désirées.
Avorter semble donc être la seule solution pour ces jeunes couples, qui n’ont pas idée de la violence inouïe que cet acte suppose et des séquelles qu’il leur laissera. En effet, dès lors que la fécondation a lieu dans l’utérus de la femme, le corps commence à sécréter des hormones pour favoriser l’implantation et le bon développement du fœtus. Le corps de la femme atteste donc de la vie de cet être en devenir.
Ainsi, grandir au sein d’une société qui prône l’égalité des sexes, qui favorise les mouvements féministes et véhicule l’idée qu’être maîtresse de son corps accorde à la femme la liberté d’en faire ce qu’elle souhaite ; ouvre la porte à toute sorte d’excès. C’est pourquoi certaines femmes avortent à plusieurs reprises, laissant penser que l’IVG est un mode de contraception.
Mais que dit la Parole au sujet de l’avortement ?
Shemot (Exode) 20 au verset 13 nous dit : « Tu n’assassineras pas »
Un meurtre se définit comme le fait de volontairement tuer quelqu’un, de mettre fin à la vie d’une personne en le décidant de manière spontanée ou en le prévoyant. A la lumière de cette définition, nous comprenons que l’avortement, est un meurtre. En effet, c’est un acte qui demande mûre réflexion, ce qui signifie qu’il est organisé, planifié (prise de rendez-vous) et donc prémédité.
1 Corinthiens 6 : 19 « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, et que vous avez reçu d’Elohîm (Dieu), et que vous ne vous appartenez pas à vous-mêmes ? »
Maintenant que nous avons compris que ce que le monde cherche à nous faire croire est faux, nous saisissons désormais que notre corps appartient à Elohîm (Dieu) seul. Et si notre corps appartient à Elohîm (Dieu), alors nous devrons en rendre compte.
Nous devons également réaliser que c’est une grâce de porter la vie en tant que femme. Car beaucoup en rêve mais n’y parviennent pas.
– Quelqu’un autour de moi veut pratiquer une IVG ? Que faire ?
En tant qu’enfant d’Elohîm (Dieu), nous devons apporter la parole à nos proches, et leur manifester l’amour. C’est pourquoi il est important de ne pas tomber dans la condamnation même si cela est un péché devant Elohîm (Dieu). Car nous aussi nous avons péché autrefois. Il est donc important d’informer nos proches qui souhaitent avorter des conséquences de cet acte. Il nous est possible de prier pour qu’Elohîm (Dieu) lui-même convainque nos proches de ne pas avorter, car la Parole dit que la prière du juste est d’une grande efficacité. Nous ne prions pas un petit Elohîm (Dieu), Yéhoshoua Mashiah (Jésus-Christ) agit !
Et si nous connaissons quelqu’un qui souffre après un avortement, nous devons prier et même jeûner si Elohîm (Dieu) nous le demande car le sentiment de condamnation peut être lourd à porter, et Satan peut jouer au niveau de ses pensées. Nous devons également prier pour qu’Elohîm (Dieu) se révèle à cette personne, qu’il restaure son cœur et son âme et qu’il la remplisse de son amour. Tout ceci pour que la personne puisse se repentir, que son cœur soit guéri, délivré de la culpabilité (2 Hayyamim dibre (Chroniques) 7 : 14) et que le Seigneur se révèle à elle.
– J’ai pratiqué une IVG je regrette Dieu peut-il me pardonner ?
Elohîm (Dieu) est riche en miséricorde, sa parole nous dit que si nous nous repentons Elohîm (Dieu) nous pardonne. A travers ce sacrifice qu’il a fait à la croix, il donne la possibilité de se repentir, de changer de voie, de changer de vie.
Même quand cela paraît être un « trop grand péché » Elohîm (Dieu) pardonne. Parfois accablés par nos propres actes, nous avons du mal à nous pardonner et à passer outre ces pensées qui nous condamnent.
Yéhoshoua (Jésus) t’aime, et il est capable de réparer ton cœur de cette blessure qu’a laissé cet avortement. Ce vide en toi peut paraître grand et insurmontable à combler mais Lui seul peut combler un si grand vide. Sortir, essayer de se changer les idées, voir du monde etc.., font uniquement du bien sur le moment, mais tôt ou tard ces pensées reviennent. Yéhoshoua (Jésus) est le seul Elohîm (Dieu) capable d’essuyer les larmes et de redonner la joie, de restaurer ton âme qui se meurt, et de changer ta vie.
A toi qui lis cette exhortation, qui te sentais seule et condamnée, Elohîm (Dieu) te tend la main. Saisis-là et il te relèvera. Choisis Elohîm (Dieu) et Il te redonnera goût à la vie.
Il est La Solution à tout.
Soyez bénis !
https://www.cnews.fr/france/2017-01-22/quels-sont-les-chiffres-de-lavortement-en-france-650959
https://avortement.ooreka.fr/comprendre/avortement-etranger
http://ivg-romprelesilence.fr/les-hommes-face-a-lavortement/
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