Chrétien et étudiant : est-ce compatible ?
L’école, un lieu de socialisation :
L’école occupe une place importante dans la vie de chacun, de par le temps qu’on y passe et les enseignements qu’on y reçoit.
Par ailleurs, remarquons qu’au fil des années, les horaires scolaires se prolongent. Ainsi, selon le Ministère de l’Education Nationale, aujourd’hui en France métropolitaine, nous comptons 24h par semaine d’enseignement pour les maternelles et primaires[1], 26h pour les collégiens[2], et un peu plus de 30h pour les étudiants de l’enseignement supérieur[3] (NB : Ces informations sont tirées du site education.gouv.fr). A cela s’ajoute le fait que l’éducation nationale rend l’instruction obligatoire jusqu’à l’âge de 16 ans révolu[4]. Malgré cette loi, nombreux sont les jeunes qui décrochent avant.
Par le volume horaire de plus en plus important passé à l’école, cette dernière devient un lieu de socialisation. En effet, en dehors de notre famille c’est à l’école que nous allons être amenés à avoir des rapports sociaux avec d’autres élèves, des professeurs etc. Ainsi, nous développons des affinités avec nos camarades de classe, qui finissent par devenir des ami(e)s et parfois même plus. Ces derniers peuvent alors avoir une influence positive sur notre comportement et nos résultats scolaires, ou bien au contraire, avoir une influence néfaste. Lorsqu’il s’agit d’une mauvaise influence, nous avons du mal à nous en rendre compte, et ce, malgré les avertissements de nos parents et/ou de nos professeurs ; nous avons du mal à nous séparer de ces personnes. Aussi, n’avons-nous jamais entendu nos parents nous dire que depuis que l’on s’est lié d’amitié avec telle personne, nous prenons une mauvaise direction, ou encore que notre comportement a changé négativement ?
Que nous enseigne la Bible ?
« Les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs » 1 Corinthiens Chapitre 15 Verset 33
S’éloigner de nos ami(e)s, cesser nos délires et prendre ses distances, c’est finalement prendre le risque d’être rejeté par ces même ami(e)s. En effet, vivre le rejet, l’incompréhension, et devenir le paria de l’école ne sont pas des choses que l’on souhaite vivre. Et pourtant, Jésus lui-même a vécu cela. Et lorsque nous lisons la Bible, nous pouvons prendre conscience que Jésus a été abandonné par ses disciples, et rejeté par son peuple et même par sa famille.
L’enseignement délivré à l’école :
C’est en 1888 que sont développés les premiers programmes scolaires, mais ce n’est que bien des années plus tard, que l’Education nationale instaure un système de socle commun. En effet, ce socle se donne pour objectif de garantir à chaque élève un ensemble de connaissances et de compétences, jugées indispensables à maîtriser pour que ce dernier puisse réussir sa scolarité et poursuivre sa formation. C’est donc au travers de la construction de ce socle commun d’enseignement, que sont prises les décisions d’instruire les élèves sur l’histoire, la géographie etc.
Or, avec le recul nous pouvons nous rendre compte que l’école nous apprend de véritables hérésies, telles que l’homme descend du singe, ou la théorie du genre. Elle nous enseigne également ce qui est convenable de penser, comme le fait que l’homosexualité est une forme de relation « normale », ou encore, dispense de plus en plus tôt des cours d’éducation sexuelle.
La place du chrétien dans tout cela :
Bien évidemment il n’est pas facile d’être chrétien dans notre société, et d’autant plus au sein du système scolaire, car cela nous demande de prendre position pour la vérité, celle que la Bible nous enseigne.
Etant moi-même chrétienne et ancienne étudiante, je me suis rendue compte combien il est difficile parfois de suivre les commandements d’Elohîm (Dieu).
Pour ma part, lorsque j’étais à l’université je m’étais liée d’amitié avec plusieurs filles et j’ai dû à de nombreuses reprises refuser de faire certaines choses, ou de prendre part à certaines discussions car cela n’était pas en accord avec la parole d’ Elohîm (Dieu).
Par exemple, au moment des partiels et dans le stress des révisions, une copine m’a demandé de lui donner les réponses lors de l’examen. Elle s’attendait certainement à ce que j’accepte, mais j’ai refusé. Et je lui ai simplement expliqué que j’étais chrétienne, et tricher à un examen était un péché devant Elohîm (Dieu). Tricher ne consiste pas seulement à répondre à une question dont on ne connaissait pas la réponse, mais c’est aussi mentir sur ses connaissances. Ces mêmes connaissances qui font l’objet d’une évaluation par le professeur, ce qui lui permet de déterminer si le savoir délivré est acquis ou non.
Cette copine a été vexée, et a préféré prendre ses distances avec moi.
« Vous ne déroberez point, et vous ne vous tromperez point les uns les autres ; et aucun de vous ne mentira à son prochain. » Lévitique Chapitre 19 Verset 11
Mentir c’est donc désobéir à la parole d’Elohîm (Dieu) et lorsque que nous péchons nous blessons le cœur d’Elohîm (Dieu). Mais le Seigneur nous aime malgré nos faiblesses, c’est la raison pour laquelle lorsque nous avons du mal à tenir ferme face au péché, il ne faut pas hésiter à prier. Et même demander au Seigneur le dégoût du péché, afin de rester intègre dans les voies du Seigneur.
Suivre les commandements d’Elohîm Dieu, c’est accepter d’être différent des autres.
Être un exemple autour de soi
Que nos ami(e)s le sachent ou non, nous devons être un modèle pour eux en ayant un bon comportement, basé sur les écrits de la Bible (Voir Matthieu 22v39 / Mathieu 5v44 / Galates 5v22). Nous serons ainsi agréables à notre Seigneur Yehoshoua, et nos ami(e)s pourront observer les changements qu’Elohim (Dieu) a opéré dans nos vies. Ils pourront ainsi, constater que nous vivons véritablement ce qu’Elohîm (Dieu) nous demande.
Je me souviens que lorsque j’étais à l’université, il y avait de nombreuses altercations dans ma classe. Un jour une dispute avait éclatée au sein d’un groupe de filles. Et elles s’étaient alors toutes liguées contre une en particulier. Or, je m’entendais bien avec cette fille.
Plutôt que de prendre part à leurs querelles, et laisser cette fille seule, j’ai parlé, et passé du temps avec elle. Je me suis rendue compte qu’elle était très affectée par ce qu’elle vivait et même si une majorité de la classe lui avait tourné le dos et la critiquait, moi j’avais décidé de la soutenir. A cause de ma décision je me suis attiré les foudres de nombreuses personnes mais je n’ai pas regardé à cela.
Ce rapprochement avec cette fille m’a permis d’apprendre à la connaître, et de lui parler de la fidélité d’Elohîm (Dieu). Je lui ai expliqué que nos amis peuvent nous abandonner, et nous trahir, mais Elohîm (Dieu) ne le fait jamais.
Et pour la petite anecdote, j’ai même prié avec elle à l’université, pour elle et sa famille. Elle n’était pas croyante, mais elle a été touchée par mon comportement et deux ans plus tard elle m’a confiée qu’elle avait été très étonnée du soutien que je lui avais apporté.
Pour finir, je dirais qu’il est possible de faire des études tout en étant chrétien. Et je vous encourage vous qui êtes étudiants, lycéens ou même collégiens à persévérer dans l’obéissance envers Elohîm (Dieu). Et quand bien même vous pouvez vivre des situations très difficiles à l’école, Elohîm (Dieu) est fidèle et il entend les cris de vos cœurs. Mais, il permet ces épreuves pour nous façonner à son image. Ne soyons donc pas abattus, mais prenons courage !
” Car c’est une chose agréable à Elohîm si quelqu’un, à cause de la conscience qu’il a envers Elohîm, endure des afflictions en souffrant injustement.” 1 Pierre Chapitre 2 Verset 19
Sources :
[1] http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletinofficiel.html?cid_bo=95203
[3] http://www.education.gouv.fr/cid52692/les-enseignements-nouvelle-seconde.html
[4] http://www.education.gouv.fr/cid162/les-grands-principes.html
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