De l’islam à Jésus

Au travers de ces quelques mots, je désire simplement témoigner, qu’il n’existe qu’UN seul Elohim (Dieu). Il s’appelle Yehoshoua (Jésus), et il est bien au-delà de toutes les religions que ce monde présente. C’est un Elohim qui s’expérimente, et je n’ai pas seulement entendu parler de Lui, je l’ai vu et je continue de le voir agir chaque jour dans ma vie.

C’est dans une famille de confession musulmane, et d’origine malienne que je suis née. Pendant mes premières années, je vivais uniquement avec ma mère, c’est plus tard que mon père qui vivait au Mali, nous a rejoint. Mes parents se disputaient souvent, pour tout et pour rien. Étant très attachée à ma mère, j’en voulais beaucoup à mon père de ne pas prendre soin d’elle. Et petit à petit, j’ai développé de la haine envers lui. Puis avec le temps, tout lien d’amour entre nous a été détruit. C’est donc un réel manque d’amour que j’éprouvais. Je rêvais de trouver l’homme « parfait », celui qui me prouverait que l’amour n’était pas une utopie. Celui qui m’aimerait sincèrement et me chérirait jusqu’à la fin de ma vie. C’est une pensée qui refusait de me quitter, et qui me hantait sans arrêt.

Les années ont passé et j’ai grandi. Je vivais ma vie comme beaucoup de gens le font aujourd’hui, c’est-à-dire selon mes désirs sans chercher à réellement savoir si aux yeux de Elohim (Dieu), ils étaient bons ou mauvais. Je connaissais ce qu’on appelle « les grands péchés » : la fornication, le meurtre, etc. et je faisais tout pour m’en préserver. Je faisais mes prières et le ramadan, pensant que ça suffisait. Mais arrivée à l’âge de 19 ans, j’étais lassée de devoir attendre « le prince charmant ». Et autour de moi tout le monde avait trouvé sa moitié, alors que moi j’étais seule. Voulant moi aussi goûter à ce qui semblait être le bonheur, je me suis mise en couple. Mais j’étais loin de vivre un conte de fée, et j’allais de déception en déception. Les différents hommes auxquels je m’attachais, étaient loin de m’aimer et ne voulaient que profiter de mon corps.

Je vivais dans une tristesse permanente, qui de l’intérieur me rongeait. Je gardais tout ça pour moi et devant les autres, je faisais mine d’avoir la joie. Je me réfugiais dans la musique mondaine, qui m’aidait à oublier un peu ma peine.

C’est à l’âge de 21 ans, qu’un événement bouleversant a complètement ébranlé la vie que je menais. Une de mes cousines est brutalement décédée. Bien que je ne l’aie vue qu’une fois de son vivant, j’étais vraiment très affectée par ce décès. Je me disais : « Elle était encore très jeune et elle est morte comme ça du jour au lendemain !! C’est vraiment horrible. ».

Cette période de deuil m’a fait beaucoup réfléchir sur ma propre vie. Une voix en moi m’interrogeait : « Et si tu mourrais brusquement comme elle, là, tout de suite, tu penses que tu irais en Enfer ou au Paradis ?! ». Le temps n’a pas été long pour que je connaisse la réponse à cette question. Si je mourais à l’instant, j’irais droit vers l’Enfer, vers le Feu parce que ma vie ne serait pas du tout en accord avec Elohim (Dieu).

Je disais être musulmane, croire en Allah, mais en fait je n’avais jamais réellement cherché à connaître Elohim (Dieu), ni ce qu’il attendait de moi. Je vivais ma vie comme bon me semblait, sans me demander si cela lui plaisait. Néanmoins, je suivais cette religion par fidélité envers mes parents et par tradition, plutôt que par profonde conviction.

Je ne connaissais pas Elohim réellement et ne savais donc pas comment lui plaire, ni comment éviter l’Enfer.

Évidemment, je n’avais aucune envie de voir périr mon âme. J’ai donc pris la décision de chercher en quoi consistait vraiment l’Islam. J’ai commencé à prendre des cours de religion au sein d’une association. Je voulais vraiment comprendre ne serait-ce qu’un peu : « Qui est Dieu ? ».

Au fil du temps, je découvrais que l’Islam était bien plus compliqué que ce que je pouvais penser. La prière a été un de mes principaux sujets de questionnement. Je réalisais que tous les musulmans faisaient les mêmes prières avec exactement les mêmes mots alors qu’on avait tous des problèmes différents, des souffrances différentes, des choses différentes à exprimer. Dieu n’était-il pas fatigué d’entendre les mêmes paroles de la part de tous, alors qu’il nous a tous créé différents ?! Et puis, pourquoi était-il obligatoire de prier en arabe ? Dieu n’est pas arabe alors pourquoi nous obligerait-il à utiliser une langue spécifique pour pouvoir le prier ?! Pourquoi Dieu rendait la prière si compliquée en imposant tant de conditions pour que la prière soit validée ?

Beaucoup trop de questions résonnaient dans ma tête sans trouver ni réponse, ni justification. Dans le même temps, j’essayais d’avoir devant Elohim (Dieu) une vie plus rangée. Mais, je n’y arrivais pas même avec toute ma volonté. J’avais notamment décidé de ne plus sortir avec des garçons jusqu’à ce que Elohim me montre que c’était vraiment le bon. Je ne savais pas à cette époque que lorsque tu veux délaisser un péché, le diable ne te laisse jamais faire sans bouger.

Comme par hasard, après avoir pris cette décision j’ai noué des liens très forts avec un garçon. Malgré mes bonnes résolutions, j’étais tombée amoureuse. Et nous avons commencé une relation que j’espérais merveilleuse.

Cette nouvelle relation était différente de celles de mon passé. J’étais de plus en plus certaine d’avoir trouvé l’homme qui m’était destiné. Totalement emportée par mon nouveau bonheur, je mentais souvent à mes parents, pour pouvoir passer des moments avec celui que je considérais comme mon âme-sœur. Je passais souvent mes nuits hors de la maison, complètement obnubilée par ma relation.

Je ressentais tout de même de la culpabilité par rapport à Elohim (Dieu), parce qu’au fond je savais que ce n’était pas ce qu’il attendait de moi.

Je ne pouvais pas en parler avec la majorité de mes amis, car ils n’étaient pas tournés vers Elohim, mais plutôt centrés sur leurs vies. Heureusement le Seigneur a vu ma peine, et a permis que je me rapproche d’une amie à moi qui est chrétienne. Je lui ai confié un peu ma situation, et j’ai été surprise de sa réaction.

Je m’attendais à ce qu’elle me dise : « Non mais ce n’est pas grave, ne t’inquiètes pas. Profite de ta relation et tu verras ce que ça donnera. ». Mais elle m’a plutôt donné des conseils avisés, et parlé en toute honnêteté. Elle m’a dit que cette relation ne pouvait pas être de la volonté de Elohim car il est Saint et n’agrée pas l’impudicité.

Peut-être que cet homme était celui qui m’était destiné, mais ce n’était ni le temps, ni la manière que Elohim avait choisi pour que je noue une relation avec lui. Ces paroles étaient dures à encaisser, mais honnêtes et pleines de vérités, exactement, celles dont j’avais besoin.

Mon cœur était brisé, pour une fois que je me sentais heureuse, je devais tout laisser tomber.

Une voix dans mon cœur me disait que si j’aimais véritablement ce garçon alors, je devais le quitter plutôt que de continuer cette relation. Demeurer avec lui dans le péché, ne pouvait que tous les deux nous condamner. Je me suis donc dit que si Elohim voulait vraiment cela, il me donnerait une bonne occasion de mettre fin à tout ça.

Et c’est ce qui arriva quelques temps plus tard. Notre relation commençait à se transformer en un vrai cauchemar. J’ai compris qu’il était temps que je le laisse partir.

 

Peu importe ce que mon cœur pouvait me dire, s’il était l’homme qui pour moi avait été prévu, alors il reviendrait lorsque le temps de Elohim (Dieu) serait venu.

J’étais de nouveau plongée dans l’affliction, ou plutôt je dirais que j’étais en pleine dépression. Les sentiments restaient et je n’arrivais pas à m’en débarrasser. J’avais beau m’investir dans ma religion, faire le ramadan, faire mes 5 prières tous les jours, cela ne m’était d’aucun secours. Mes larmes ne cessaient de couler mais toujours dans le secret.

Avec mon amie chrétienne, je continuais régulièrement à discuter. On parlait de Elohim et de comment le monde commençait à mal tourner. Elle me parlait de Yehoshoua (Jésus) et j’étais interpellée par ce qu’elle me disait. J’avais même acheté la Bible pour essayer de comprendre ce en quoi les chrétiens croyaient. Ce qu’elle m’expliquait de sa foi, ne ressemblait en rien avec la façon dont le monde présentait les chrétiens. Ce qui me touchait vraiment, c’est qu’elle n’était pas comme tous ces religieux, qui sont très orgueilleux, présentant leur foi comme étant la meilleure ; mais ne vivant même pas ce qu’ils prêchent avec tant d’ardeur. Je voyais qu’elle consacrait simplement à Elohim sa vie, délaissant tout ce qui n’était pas de Lui : la musique mondaine, les boîtes de nuit, les copains, les tenues aguicheuses, les mensonges grands comme petits, …. Elle avait tout lâché pour Yehoshoua ! Loin d’avoir l’air frustrée ou malheureuse, elle ressemblait plutôt à une femme amoureuse qui aimait son Elohim de tout son cœur. Et pour qui, rien n’importait plus que de Lui être agréable.

Malgré tout pour être honnête, je ne me voyais vraiment pas abandonner la religion que j’avais toujours connu. Mais je voulais moi aussi connaître cette joie, cette paix qu’elle avait, et que mon cœur recherchait.

Je me souviendrais toujours de ce jour où je me sentais vraiment mal. Je m’en voulais terriblement d’être toujours autant éprise de mon ex petit-ami, de continuer à espérer au fond de mon cœur un futur avec lui. Alors que devant Elohim, nous avions péchés en ne demeurant pas dans la pureté. J’avais honte d’avoir déçu Elohim, je me sentais sale et ne voyais aucune issue. J’avais ce profond désir de changer, et de lâcher toutes ces choses qui m’empêchaient de pouvoir lui être agréable.

J’ai écrit à mon amie, la seule à qui je pouvais me confier sans avoir peur d’être jugée ou moquée. Elle m’a dit des mots qui ont touché mon cœur : « Jusqu’à maintenant tu as crié, tu as gémi auprès d’Allah et pourtant…tu aimes toujours cet homme. Maintenant je te demande d’essayer mon Elohim ! Essaye mon Yehoshoua ! Enferme-toi dans ta chambre, fléchis tes genoux et dis-lui d’un cœur sincère : “ Yehoshoua on m’a dit que tu es mort pour mes péchés, on m’a dit que c’est toi le Véritable Elohim. On m’a dit qu’il n’y a que toi qui soit capable de me sauver, de me délivrer et de pardonner mes péchés. Alors si c’est le cas, pardonne aussi mes péchés. Voici mon cœur, je te veux dans ma vie, change-moi. Et si rien ne se passe alors oublie Yehoshoua pour toujours, oui oublie-le et continue à servir Allah et à l’aimer. Moi-même, je suivrais Allah parce que cela voudra dire que Yehoshoua n’est pas Elohim. ”

Au vu de ma situation, je n’avais rien à perdre d’essayer. Je voulais vraiment être fixée par rapport à Elohim, à Yehoshoua et à toutes mes interrogations.

Je me suis enfermée dans ma chambre pleine de motivations, et j’ai crié à Yehoshoua : « Si tu es vraiment Elohim, alors montre-le moi je t’en supplie !

Si c’est toi le vrai Elohim, enlève de mon cœur tous les sentiments que j’ai pour cet homme. Aide-moi à arrêter tous mes péchés ! Aide-moi à devenir quelqu’un de bien à tes yeux ! » J’ai pleuré toutes les larmes que j’avais jusqu’à ce que toute force m’ait quittée.

Le lendemain, je n’éprouvais plus de désarroi, j’étais comme libérée d’un poids.

Petit à petit, je commençais à reprendre espoir. Deux mois plus tard, j’ai été invitée par mon amie à une journée d’adoration et de partage sur Yehoshoua (Jésus). J’étais un peu effrayée, mais j’ai décidé d’y aller. Nous sommes arrivées, et je me suis assise et j’ai observé comment cela se passait. Il y avait beaucoup de jeunes mais aussi des personnes plus âgées. Ils chantaient et partageaient tous ensemble leur amour pour Yehoshoua. Je trouvais cela vraiment merveilleux, de les voir exprimer ouvertement leur amour à leur Elohim (Dieu). Chose que je n’avais jamais connu dans l’Islam, où Allah est un Dieu lointain qui n’a pas véritablement de relation d’amour avec les êtres-humains. Contrairement à Yehoshoua, qui lui, semblait être tout pour ceux qui croyaient en Lui.

Ils l’appelaient « Père » et « Frère », celui qui veille constamment sur eux. Ils l’appelaient « Ami » et « Epoux », celui qui est toujours là pour les écouter, les conseiller. Ils l’appelaient « Elohim » et « Créateur », celui qui connaissait intimement chacun de leurs cœurs.

Au plus profond de moi, cela sonnait comme une évidence désormais que Yehoshoua était le Elohim que je recherchais. Je ressentais SA paix, SA joie et par-dessus tout SON amour auquel mon cœur aspirait depuis toujours. J’ai annoncé cela à mon amie qui m’a prise dans ses bras en pleurant de joie.

Je suis rentrée chez moi avec une paix comme je n’en avais jamais ressentie. Je savais que lorsque ma famille l’apprendrait, elle allait sans doute me rejeter, peut-être même m’insulter. Mais j’avais confiance en Yehoshoua qui est capable de leur montrer la Vérité, tout comme pour moi, il l’avait fait. Je ne pouvais plus retourner dans l’Islam après que Yehoshoua ai délivré mon âme. Loin des religions inventées par les Hommes, il voulait tout simplement que je suive sa Parole, et surtout que je lui offre mon cœur.

J’ai compris combien ma vie était vraiment contraire à la volonté du Seigneur. J’ai appris que la prière ce n’était pas des gestes et des paroles répétées sans cesse mais que c’était livrer son cœur à Elohim avec ses mots. J’ai réalisé qu’il ne suffisait pas de dire qu’on adore Elohim, mais que cela se prouvait surtout par la vie qu’on menait, et le cœur qu’on présentait devant Lui. J’ai découvert ce qu’était l’amour de Elohim, tellement meilleur que celui que les Hommes peuvent nous donner. C’est un amour capable de guérir les moindres blessures, de changer un cœur et de le rendre pur.

Aujourd’hui je me consacre chaque jour davantage à mon Elohim. Je le redécouvre chaque jour au travers de sa Parole et de ce qu’il fait dans ma vie. Ma joie ne fait que grandir, et tout l’amour que je recherchais, c’est en Yehoshoua que je l’ai trouvé. La haine et la colère dont j’étais remplie, sont parties.

Yehoshoua restaure ma relation avec mon père petit à petit. La tristesse qui ne me quittait pas, n’est plus un fardeau pour moi. Le Seigneur m’a montré maintes fois sa fidélité. Il m’a notamment révélé, deux ans après, que l’homme que j’avais quitté et pour lequel j’avais tant pleuré, n’avait fait que me mentir. Il sortait avec moi et une autre femme en même temps, pour satisfaire ses désirs. Comme quoi notre cœur peut être trompeur, mais pas le Seigneur ! Rien ne pourrait me faire retourner à ma vie d’hier.

Yehoshoua est ma Lumière. Il éclaire pour moi le chemin qui mène vers le Ciel, que j’avais pendant si longtemps délaissé. Aujourd’hui, je sais que c’est en Yehoshoua que se trouve LE salut. Aucun autre Dieu ne peut t’assurer ta place au Paradis, mais Yehoshoua, Lui, l’a dit :

« Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre Nom qui ait été donné aux hommes par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4 : 12)

Je rends gloire à Yehoshoua, mon Roi pour tout ce qu’il a fait et fera encore pour moi.

Toi qui as lu mon histoire et qui ne connaît pas encore Yehoshoua, je prie pour qu’il touche ton cœur et te guide vers la Vérité. Cherche seulement Elohim et il se laissera trouver. La religion ne peut pas te sauver. Ta famille et tes amis ne peuvent pas te sauver. Ton argent ne peut pas non plus te sauver, mais Yehoshoua, lui, le peut car il est le Véritable Elohim.

Ouvre-lui ton cœur et il te donnera le véritable bonheur. Que ni le monde et ses perversités, ni tes désirs et tes projets d’avenir, ne t’éloignent de la volonté du Très-Haut. Car en lui se trouve ce qu’il y a de plus beau. N’oublie jamais que les choses d’ici-bas sont éphémères, alors que celles du Ciel et de l’Enfer sont éternelles.

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