Jésus m’a aimé

Le commencement

Comme un grand nombre de personne aujourd’hui, je suis né dans une famille chrétienne non pratiquante. Au quotidien, cela se traduisait par une prière avant de dormir et une autre avant de manger. Malgré cela, j’ai toujours su depuis mon plus jeune âge, qu’un jour je servirais Elohîm (Dieu), si bien que je me disais : « Je vais mener la vie que je veux et je donnerais mon cœur à Elohîm lorsque j’aurai 50 ans ».

Un constat et une question…

Etant d’un naturel observateur, j’ai pu remarquer dans mon enfance les failles de l’Homme dans mon environnement, mais un élément à attirer mon attention plus que les autres : l’amour.

J’ai grandi dans une famille nombreuse, j’ai toujours eu une bonne relation avec mes frères et sœurs mais malgré tout ça j’ai toujours cruellement manqué d’amour, il y avait un vide profond dans mon âme, cette sensation m’attristait de plus en plus, au fur et à mesure que le temps passait. Je me suis donc lancé dans une quête afin de trouver une réponse à la question suivante : où vais-je trouver l’amour ?

J’ai dans un premier temps cherché des réponses auprès d’Elohîm, j’ai alors commencé à chercher des réponses en priant et en lisant la Bible. Malheureusement, par manque d’enseignement et d’accompagnement, j’abandonnais jour après jour mes recherches auprès de Elohim pour en commencer d’autres dans le monde. Ce manque a causé d’énormes dégâts dans ma personne, j’ai développé de la violence et je me suis construit une carapace tout en devenant une personne rebelle.

A la maison, j’étais catalogué comme celui qui n’écoute jamais et qui n’en fait toujours qu’à sa tête. Ce comportement a fortement affecté mes relations avec mes parents et mes frères et sœurs. Il n’était pas rare que je me dispute violemment avec mon frère pour des futilités. Je refusais tous les reproches que l’on pouvait me faire, qu’ils soient justifiés ou non, car j’en voulais à la terre entière de ne pas me sentir aimé. Je trouvais ma situation totalement injuste, je me disais que je n’ai rien fait pour mériter cela, je me sentais incompris. J’estimais donc que personne n’était en droit de dire quoique ce soit à propos de ma vie et lorsque cela arrivait je me mettais immédiatement dans une colère noire. J’avais décidé d’écouter uniquement ma propre personne, mes désirs afin de créer ma propre vie.

Des rencontres qui changent tout

Après avoir entamé un nouveau chapitre de ma vie pendant l’adolescence, je me suis constitué une bande d’amis, au sein de laquelle j’étais persuadé d’avoir enfin trouvé les personnes qui allaient m’aimer. Nous avons passés plusieurs années à construire nos vies avec la rébellion, la transgression des règles et l’indifférence à l’égard de toute autorité.

Au collège, nous faisions exprès de faire le contraire de ce qui est permis. Chaque autorité qui se dressait devant nous constituait un défi devant lequel il ne fallait absolument pas reculer. De plus, nous prenions un malin plaisir à ne pas respecter les règles élémentaires de pudeur et nous étions décomplexés quant à montrer notre nudité. Nous étions heureux de voir que notre manière de vivre influençait la majorité de la jeunesse de notre ville.

Avec le recul je me rends compte que nous faisions tout cela uniquement pour exister, pour que l’on nous remarque. Au fond, je pense que nous avions tous le même problème et que cela explique notre relation d’amitié qui était autant fusionnelle. C’est ainsi que ma vie a basculé dans le mensonge, la violence et aussi dans le sexe et tous ses dérivés. Moi qui me sentais si fier et libre, je m’apercevais avec le temps que j’étais en réalité esclave de mon idéologie et de mes actes.

Au fur et à mesure que je m’enfonçais dans cette vie ténébreuse, je me sentais prisonnier de moi-même. Le caractère que j’avais développé me faisait de plus en plus peur, car je voyais à quel point il pouvait être nocif pour moi, et que cela pouvait impacter directement mon entourage.

Face à cette prise de conscience, deux désirs ont commencé à monter en moi : le premier qui me poussait à poursuivre dans cette voie et le second qui m’encourageait à revenir auprès d’Elohîm pour trouver ce que je cherchais.

Un choix à faire

Un jour, mon frère m’annonce qu’il a donné sa vie à Yehoshoua (Jésus), il avait alors une vingtaine d’années et était très populaire. Sans que je le sache à cette époque, sa conversion a joué un grand rôle dans ma vie. Étant le cadet de ma famille, j’en avais fait mon modèle, je copiais le moindre de ses faits et gestes pour le meilleur et pour le pire.

Sa nouvelle vie me permettait d’avoir la réponse à la question que je me posais, il avait complètement changé, il était heureux, joyeux et dans la paix. Jour après jour, j’étais tiraillé par ces deux désirs contraires et il y avait d’une part, le monde qui s’offrait à moi et d’autre part, plusieurs personnes qui m’annonçaient l’Evangile quotidiennement. Et, bien que je voyais Elohim agir autour de moi, car plusieurs membres de ma famille se convertirent ; ma situation était similaire à celle de beaucoup de personnes aujourd’hui ; Elohîm m’attirait à lui petit à petit mais je continuais à ignorer ses appels.

Le déclic est venu un jour, lorsque j’étais en compagnie de quelques chrétiens dans un parc. Nous étions en pleine discussion et tout à coup, le temps s’est comme arrêté autour de moi, j’entendais la voix du Seigneur qui me disait de revenir à lui et mon cœur a été envahi d’un amour immense, un amour que l’on ne trouve pas sur cette terre. Immédiatement, mon âme a reconnu la voix de notre Créateur et c’est ainsi que j’ai donné mon cœur à Yehoshoua Mashiah (Jésus-Christ).

Aujourd’hui grâce à Jésus-Christ, mon cœur est guéri, j’ai appris à respecter les autorités quelles qu’elles soient. Je peux non seulement écouter et prendre en compte les remarques d’une personne en toute humilité et aussi demander pardon lorsque cela est nécessaire. Mais le plus important est que mes relations familiales ont été totalement restaurées et que l’amour véritable règne dans ma famille.

Ma conclusion est simple, on peut être entouré d’une famille, de beaucoup d’amis et de beaucoup de petites copines, on aura toujours besoin du Seigneur car il est le Créateur.

Aujourd’hui, je mets un point d’honneur à manifester cet amour qui m’a tant fait défaut, au plus grand nombre car c’est ce à quoi je suis appelé.