La Masturbation, un péché qui mène à la mort

Si tu lis aujourd’hui ces quelques lignes, c’est peut-être que tu te sens concerné de près ou de loin par la masturbation. Qu’il s’agisse d’une simple curiosité, ou de réelles questions que tu te poses à ce sujet, je te souhaite la bienvenue sur cet article et espère que tu trouveras les réponses que tu cherchais.

La masturbation : qu’est-ce que c’est ?

Pratique connue et pratiquée par tous, ou presque, la masturbation est devenue dans le monde, une pratique ouverte, parfois assumée et encouragée, bien que sujette à divers tabous encore bien présents. Si tu ne le savais pas encore, je te l’apprends maintenant : la masturbation concerne aussi bien les hommes, que les femmes dans une même mesure, mais parfois aussi les enfants.

Selon le dictionnaire Larousse, la masturbation se définit comme étant : « une excitation manuelle des organes génitaux externes dans le but de provoquer le plaisir sexuel ». Entre autres, il s’agit tout simplement de rechercher son propre plaisir, ou celui de l’autre par la stimulation. Bien qu’elle concerne une grande voire une très grande partie de la population, la masturbation est un fléau qui sévit et détruit le plus souvent la jeunesse.

À l’adolescence, période de changements radicaux dans le corps, le jeune est confronté à des désirs qu’il n’a a priori jamais ressentis ou peu : l’attraction sexuelle. Son corps change et passe progressivement de celui d’enfant à celui d’adulte. À cela suit une poussée d’hormones masculines (testostérones) et féminines (œstrogènes) ainsi que des hormones de croissance qui ne manqueront pas de développer son corps jusqu’aux parties les plus intimes. Le jeune se voit attiré par une ou plusieurs personnes du genre opposé, voire du même genre dans le cas de l’homosexualité (dont nous parlerons plus en profondeur ultérieurement), et cette attirance va pousser le jeune, la plupart du temps, à modifier son comportement envers les personnes du genre qui va l’attirer.

Que ce soit au collège ou au lycée, le jeune va se retrouver confronté à de nombreuses situations qui vont le pousser à découvrir, tester, « explorer » sa sexualité. En effet, il ou elle sera confronté aux cours d’éducation sexuelle (qui s’attribuent le rôle du parent d’expliquer la sexualité aux enfants) qui vont l’encourager dans sa démarche de liberté sexuelle et d’auto-expression.

Ajouté à cela, qu’ils seront confrontés aux remarques, blagues, propos et expériences des autres élèves qui pourront parfois les conduire à se questionner eux-mêmes sur la sexualité. Les médias ont également un rôle à jouer dans la propagation de la masturbation, en poussant la population à la pratiquer car selon eux, cela influerait sur le moral et la santé.

« Rien de plus normal ! » diront certains, « C’est tout à fait naturel » diront d’autres ; même la presse vante ouvertement les soi-disant vertus de cette pratique.

Selon une étude réalisée en France par l’organisme Statista, sur 207 449 personnes interrogées, 80% des hommes et 64% des femmes auraient déjà essayé et aimeraient la pratique. Ces chiffres sont alarmants car ils démontrent une certaine acceptabilité tacite de la pratique dans la société. C’est sans compter l’explosion de l’apparition de nouveaux gadgets de plaisir sur le marché, allant du simple objet, au robot le plus élaboré qui viennent encore plus démocratiser la pratique de la masturbation.

Mais alors pourquoi se cacher ?

La masturbation étant liée aux 5 sens physiques (pour rappel : ouïe, odorat, goût, toucher, vue), elle mène bien souvent l’individu à imaginer ou simuler un rapport, ou à se procurer le « matériel » nécessaire pour lui fournir une stimulation suffisante. Difficile donc de parler de masturbation sans parler de son homologue proche : la pornographie.  Est considéré comme étant pornographique, tout contenu (dessins, textes, photos, peintures, spectacles, vidéos etc.) à caractère obscène ayant pour objectif de provoquer délibérément l’excitation sexuelle auprès du public touché par le message.

La pornographie étant facilement accessible à tous, sans réels barrages ni contraintes, notamment via internet, nombreux sont ceux qui y ont eu recours afin de répondre aux attentes de leur chair. En effet, selon une étude réalisée par le groupe Bitedefender, et relayée par la presse professionnelle BFMtv.com, 10% des utilisateurs de sites pornographiques sont âgés de moins de 10 ans, dont certains commenceraient dès l’âge de 6 ans. Beaucoup découvrent la sexualité par les images visionnées avant même d’être en « âge » de la comprendre !

En effectuant des recherches sur le sujet, nous avons pu trouver des chiffres officiels communiqués par l’un des sites en question. Pour l’année 2016, ce seul site a comptabilisé pas moins de 23 milliards de visites pour environ 92 milliards de vidéos visionnées (91.980.225.000 exactement) pour un équivalent de 524.641 années de visionnage, seulement pour ce site, et uniquement pour l’année 2016. Ainsi, au lieu d’être instruit selon le bon modèle de la Parole d’Elohîm (Dieu) concernant le mariage et la sexualité dans le cadre du mariage, le jeune va se retrouver confronté à une vision pervertie et bien souvent erronée de cette dernière, étant emporté toujours plus loin dans la perversion des pratiques visionnées et appréciées ; car oui, il y a une dégradation croissante des mœurs dans la mentalité des personnes souillées par ces choses, qui se laisseront entraîner toujours plus loin et dont la vision de « l’autre » sera toujours plus erronée (objectification de la femme, de l’homme, sexualisation des animaux, voire même de certains objets, homosexualité et bien d’autres).

« C’est pourquoi aussi Elohîm (Dieu) les a livrés, dans les désirs de leurs propres cœurs, à l’impureté pour déshonorer entre eux leurs propres corps […] C’est pourquoi Elohîm les a livrés à leurs passions déshonorantes, car même les femelles parmi eux ont échangé les rapports sexuels naturels pour des relations contre nature. De même aussi les mâles, abandonnant les rapports sexuels naturels avec le sexe féminin, se sont embrasés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant mâle avec mâle des choses honteuses, et recevant en eux-mêmes la juste et correcte récompense de leur égarement. » Romains 1V24-27

La décadence de la moralité ainsi que la « désacralisation » de l’acte sexuel conduisent l’Homme à son propre jugement.

En 2014 en France, près de 30% des hommes ont déclaré s’adonner à la pratique de la masturbation au moins une fois par semaine, contre 12% des femmes. De nombreux professionnels, en opposition à ceux qui plébiscitent la masturbation, sont contre la pratique et n’hésitent pas à dénoncer cette dernière en mettant en avant ses dangers et ses aspects pervers et viciés cachés. En effet, selon certains spécialistes en addictologie, la masturbation représente pour beaucoup un refuge qui devient très vite une addiction, relevant parfois de la dépendance sexuelle, et démontrant une forme d’instabilité sentimentale, émotionnelle et affective.

L’IFAC (Institut Fédératif des Addictions Comportementales) nous démontre qu’il existe des signes avant-coureurs de la dépendance sexuelle.

En voici quelques exemples :

– La pratique régulière et compulsive de la masturbation ;

– La dépendance à la pornographie ;

– L’incapacité à maintenir une vie sociale saine et stable.

Elle conditionne souvent celui qui y est attaché à l’état d’esclave, détruit des vies et pousse à un isolement et un repli sur soi extrême. Permets-moi de te poser quelques questions, qui je l’espère, éveilleront en toi une réflexion qui t’amènera à mieux comprendre pourquoi j’attire ton attention sur cette pratique :

« Pourquoi nous cachons-nous pour nous masturber ? »

« Pourquoi est-il si difficile d’en parler autour de soi, que ce soit à nos proches ou à un professionnel ? »

« Pourquoi cette culpabilité et cette sensation d’être souillé après l’acte ? »

« Pourquoi ne se sent-on jamais rassasié de cela ? »

En plus des conséquences graves que la masturbation peut amener sur le plan physique, comme nous avons pu l’aborder ci-dessus, nous comprenons que ces petites « alertes » qui sont présentes dans notre esprit lorsque nous pratiquons cet acte, sont des signaux qui nous avertissent que quelque chose ne va pas avec notre conscience.

Pourquoi dit-on que la masturbation est un péché ?

Pour comprendre pourquoi se masturber est un péché aux yeux du Seigneur, il est au préalable nécessaire de comprendre que la sexualité a été créée et voulue par le Seigneur lui-même ! Cependant, comme pour tous les autres aspects de notre vie, Elohîm (Dieu) a défini un cadre qu’il ne nous faut violer en aucun cas et sous aucun prétexte.

« Alors l’être humain dit : Celle-ci pour le coup est l’os de mes os et la chair de ma chair. On l’appellera femme parce qu’elle a été prise de l’homme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et se joindra à sa femme, et ils deviendront une seule chair. » Genèse 2 : 23-24

L’expression « se joindre à » en hébreu se dit « Dabaq » (daw-bak) et signifie : s’accrocher, coller, adhérer, suivre étroitement, se joindre, rattraper, saisir et rester joint ensemble. En cela, nous comprenons que cette union voulue et permise par le Seigneur a un aspect bien plus profond que le seul fait de satisfaire un besoin charnel. Il s’agit en fait de l’image, la manifestation physique de l’amour que le Seigneur porte à sa créature. Par le mariage, le Seigneur nous enseigne la charité, soit l’amour véritable et désintéressé qui nous pousse à aimer l’autre malgré ses défauts, ses erreurs, son apparence, ses différences, nous pousse au sacrifice de nos propres intérêts pour servir et aider l’autre, dans le respect, la soumission envers l’autre et l’humilité.

« L’amour est patient, il se montre doux, l’amour n’est pas envieux, l’amour ne se vante pas, il ne s’enfle pas d’orgueil, il ne fait rien de malséant, il ne cherche pas son intérêt, il ne s’irrite pas, il ne tient pas compte du mal, il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité. Il couvre tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. » 1 Corinthiens 13 : 4 – 7

C’est cet amour qui a conduit le Seigneur lui-même à se revêtir d’une chair semblable à la nôtre et à donner sa vie à la croix, afin que nos péchés soient pardonnés, et que nous puissions de nouveau avoir accès à sa présence, son intimité.

« Car Elohîm (Dieu) a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » Jean 3 : 16

« Car l’homme pervers est en abomination à YHWH, mais son intimité est pour ceux qui sont justes. » Proverbes 3 : 32

La masturbation n’est pas UN seul péché, mais un ENSEMBLE de péchés réunis car elle se compose bien souvent des péchés suivants :

• La convoitise

« Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain. Tu ne désireras pas la maison de ton prochain, ni son champ, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui soit à ton prochain. » Deutéronome 5 : 21

La Parole d’Elohîm nous parle de la convoitise comme étant le fait de désirer ou de s’approprier quelque chose d’interdit. Dans le cadre de la masturbation, cela revient à aspirer à s’approprier une personne, dans ses pensées, ou visuellement comme mentionné plus haut. Au-delà de la masturbation, le Seigneur va même plus loin en ce qui concerne nos pensées, et notamment en ce qui concerne notre regard sur les femmes (et inversement les hommes) :

« Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : tu ne commettras pas d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis dans son cœur un adultère dans son cœur. » Matthieu 5 : 27

C’est une parole très « grave » qu’a prononcé notre Seigneur et Maître car qui de nous n’a jamais porté de regard de convoitise envers une personne, voire quelque chose ? Même si cela semble difficile, l’Esprit de notre Elohîm (Dieu) nous rend capable de résister et de vaincre ces convoitises.

« Mes biens aimés, je vous exhorte, comme voyageurs et étrangers, à vous abstenir des désirs charnels qui font la guerre à l’âme. » 1 Pierre 2 : 11

Mais également l’invitation d’un père à veiller sur nos yeux, peu importe l’éclat et la beauté de la personne qui se trouve en face de nous.

« Ne convoite pas en ton cœur sa beauté et ne te laisse pas prendre par ses yeux. » Proverbes 6 : 25

• La nudité

« L’être humain et sa femme étaient tous les deux nus, et ils n’en avaient pas honte. » Genèse 2 : 25.

La nudité est un envoutement terrible que nous ne devons pas prendre à la légère. Il est difficile de parler de masturbation sans évoquer sa propre nudité, ou celle de l’autre. Si au temps d’Adam et Eve, la nudité n’était pas un état de péché, après la chute de l’Homme, les choses se sont vues être modifiées. Dès le péché « originel », Elohîm s’est pourvu d’un sacrifice afin de couvrir la nudité de sa création, qui deviendra désormais l’image du péché de l’Homme qui ne se retrouve plus couvert par la Gloire et la Justice d’Elohîm.

« YHWH Elohîm habilla Adam et sa femme avec les tuniques de peaux qu’il leur avait faites. » Genèse 3 : 21

La nudité est un état qui dévoile le corps et les parties intimes d’un homme ou d’une femme. Les dévoiler à quelqu’un d’autre que le mari ou la femme que Elohîm nous a donné (sauf cas extérieurs médicaux dont nous ne parlerons pas) est un péché que le Seigneur condamne ; commettre ce péché, qu’il s’agisse de manifester notre nudité, ou de voir la nudité de l’autre hors cadre du mariage nous expose à une ruine terrible, telle qu’a été la ruine de Cham, fils de Noé. (Cf. : livre Lévitique chapitre 17).

« Et Cham, père de Canaan, vit la nudité de son père1, et il le rapporta dehors à ses deux frères. Alors Shem et Yepheth prirent un manteau qu’ils mirent sur leurs deux épaules, et marchant à reculons, ils couvrirent la nudité de leur père. Leurs visages étaient tournés en arrière, de sorte qu’ils ne virent pas la nudité de leur père. Et quand Noah se réveilla de son vin, il apprit ce que lui avait fait son fils cadet. C’est pourquoi, il dit : Maudit soit Canaan ! Il sera l’esclave des esclaves de ses frères. Il dit aussi : Béni soit YHWH, l’Elohîm de Shem, et que Canaan soit leur esclave ! » Genèse 9 : 22 – 26

Le fait d’imaginer la nudité d’un homme ou d’une femme dans nos pensées, ou la voir par le biais de contenus visuels est donc un péché au même titre que le vol, la rébellion, le mensonge et le meurtre. Il est donc indispensable pour un enfant d’Elohîm de veiller sur ce que ses yeux voient, en rejetant tout contenu qui mettrait en avant la nudité et qui souillerait assurément son âme (films, séries tv, publicités, posts réseaux sociaux, etc.)

« Mais si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi, car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne. » Matthieu 5 : 29

• La recherche du plaisir charnel plus que la crainte d’Elohîm

Les envies et attentes de la chair nous éloignent de la présence du Seigneur. Celui qui pratique la masturbation, qui convoite ou expose sa nudité, risque non seulement la ruine de son âme, mais également la destruction de cette dernière lors de l’avènement de notre Seigneur Yéhoshoua ha Mashiah (Jésus-Christ).

« N’aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui. Parce que tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, et la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, n’est pas du Père, mais est du monde. Et le monde passe avec sa convoitise, mais celui qui fait la volonté d’Elohîm demeure pour l’éternité. » 1 Jean 2 : 15 – 17

« Car celui qui me trouve, a trouvé la vie et obtient la faveur de YHWH. 36 Mais celui qui pèche contre moi fait mal à son âme. Tous ceux qui me haïssent aiment la mort. » Proverbes 8 : 35-36

Yéhoshoua ha Mashiah (Jésus-Christ), notre lueur d’espoir

En tant qu’enfants du Seigneur Yéhoshoua, nous sommes le Temple du Saint-Esprit et nous ne devons en aucun cas laisser notre chair nous dicter notre conduite, ni nous laisser entraîner par elle dans le péché.

« Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, et que vous avez reçu d’Elohîm, et que vous ne vous appartenez pas à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix. Glorifiez donc Elohîm dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Elohîm. » 1 Corinthiens 6 : 19 – 20

« Ne savez-vous pas que vous êtes le temple4 d’Elohîm et que l’Esprit d’Elohîm habite en vous ? 17 Si quelqu’un détruit le temple d’Elohîm, Elohîm le détruira, car le temple d’Elohîm est saint et vous êtes ce temple. » 1 Corinthiens 3 : 16 – 17

Ici, l’auteur de l’épître aux Corinthiens s’adressait à des personnes qui connaissaient la Parole d’Elohîm, mais qui dans la pratique, étaient devenues charnelles et légères par rapport au péché, et notamment concernant l’immoralité sexuelle. Veillons et sachons posséder nos corps dans la sainteté qu’Elohîm attend de nous !

« Car la volonté d’Elohîm, c’est votre sanctification1 : que vous vous absteniez de relation sexuelle illicite, 4 que chacun de vous sache posséder son propre vase2 dans la sanctification et dans l’honneur, 5 non pas dans la passion3 du désir, comme les nations qui ne connaissent pas Elohîm. » 1 Thessaloniciens 4 : 3 – 5

Si je parle de ce sujet avec autant de véhémence, c’est que j’étais moi-même plongé dans ces choses, peut-être même plus que toi qui me lis, ou que beaucoup d’autres. Avant de rencontrer le Seigneur, j’étais convaincu qu’il m’était impossible de sortir de ces choses. Il m’arrivait d’en parler à des proches, qui malheureusement ne pouvaient pas plus m’aider, n’ayant eux-mêmes pas le Seigneur. J’étais captif de la masturbation et de la pornographie depuis très jeune, et elles représentaient pour moi un mur de défense contre les frustrations nombreuses et les incompréhensions de la vie. Je m’y réfugiais comme pour fuir la réalité et ne penser à rien d’autre que ma propre satisfaction pour un instant. Le problème c’est que je savais dans mon cœur que cette pratique était contre la pensée du Seigneur, mais il m’était difficile de m’en détacher. J’allais dans les assemblées et je « connaissais » la Bible, mais cela ne m’empêchait pas de tomber régulièrement. Comme beaucoup, j’ai essayé d’arrêter à de nombreuses reprises, parfois une semaine, parfois deux, mais le péché finissait toujours par me rattraper et me jeter de nouveau dans la boue.

À ma rencontre avec Yéhoshoua, j’ai su qu’il me fallait très vite régler ce problème mais je ne le pouvais pas ; c’était plus fort que moi je ne faisais que tomber encore et encore pendant plusieurs mois. Un jour, après m’être réuni avec mes frères et sœurs pour prier, j’en ai eu marre de cette hypocrisie et de cette double vie ; et après être rentré chez moi, j’ai simplement fléchi les genoux et imploré le Seigneur de m’aider. Je n’ai pas fait de grandes déclarations, ni de serment devant Elohîm ; j’ai juste pleuré et imploré sa grâce. Sans lui je ne pouvais pas, POINT. À la fin de ma prière, je n’ai pas senti que j’étais délivré, je n’ai pas senti de poids en moins dans mon cœur, mais j’avais pris la décision que c’était fini au Nom de Yéhoshoua.

Les combats furent nombreux, surtout au début, mais jusqu’à aujourd’hui, c’est-à-dire après de nombreuses années, je ne suis jamais plus retombé dans ces choses et cela n’arrivera plus jamais au Nom de Yéhoshoua ! (Ndlr J). Si toi aussi tu es concerné par ce sujet, je ne te dirais pas que tous tes ennuis seront finis définitivement, car comme le dit la Parole, une fois délivré par le Seigneur, l’esprit impur qui aura été chassé cherchera à revenir avec encore plus d’esprits méchants pour t’asservir de nouveau dans le péché.

Mais lorsque l’esprit impur est sorti de l’être humain, il passe par des lieux sans eau7, cherchant du repos, mais il n’en trouve pas. 44 Alors il dit : Je retournerai dans ma maison, d’où je suis sorti. Et quand il arrive, il la trouve vide, balayée et ornée. 45 Alors, il s’en va et prend avec lui sept autres esprits plus méchants que lui-même, et ils y entrent et s’y établissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première […] » Matthieu 12 : 43 – 45

En revanche, je sais qu’en Yéhoshoua se trouve la véritable délivrance de nos cœurs, et qu’il est possible de s’accrocher à Yéhoshoua et de se sanctifier tout en étant jeune !

« Car Elohîm n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par son moyen. » Jean 3 : 17

« Si donc quelqu’un se purifie lui-même de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié et utile au Seigneur, et préparé pour toute bonne œuvre. 22 Mais fuis les désirs de la jeunesse et recherche la justice, la foi, l’amour et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. » 2 Timothée 2 : 21 – 22

Jeune ! Sors de la masturbation et viens au Seigneur Yéhoshoua !