Le pardon

“Le pardon est une puissance qui libère. “pardon

Ah… le pardon, il y a tellement de choses à dire à ce sujet. C’est un sujet auquel nous sommes tous confrontés chaque jour. Une des bases de la vie chrétienne.

J’aimerais vous faire part d’un témoignage et enseignement que le Seigneur m’a donné à ce sujet dans ma propre vie. Mais avant tout, je pense qu’il est important de définir ce qu’est le pardon et ce que veut dire pardonner. Le pardon d’après la définition du dictionnaire français l’internaute a 3 sens :

  • C’est le fait de solliciter l’indulgence de quelqu’un, suite à une faute commise
  • Le pardon peut être utilisé pour interpeller un interlocuteur
  • Accorder son pardon c’est procéder à l’absolution de la faute commise

Le verbe pardonner signifie que le pardon ou l’absolution est accordé à une personne considérée comme étant en faute. Il implique qu’aucune rancune, réprimande ou aucun regret ne soit fait ultérieurement.

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Un jour, le Seigneur m’a interpellé sur l’état de mon cœur.

Ayant eu un différend avec certains membres de ma famille suite à leur propos et des paroles très dures à mon égard. J’avais développé une amertume. En tant que chrétienne, je me disais : il faut que je pardonne donc dans ma tête c’était : « c’est bon j’ai pardonné, c’est fini, affaire classée. »

Le Seigneur me faisait comprendre que : « non tu n’as pas pardonné. ». Et en effet, j’avais             tous             les       « symptômes »          d’une personne qui n’avait pas pardonné : la rancune, les murmures, je ne voulais pas les voir, ni entendre parler d’eux. J’avais le cœur serré rien qu’à l’idée de penser eux.  Pour moi c’était : je pardonne mais je ne veux plus de contact avec eux. Or, avec le Seigneur ce n’est pas comme ça, non ! Non ! Fausse route.

La parole de Elohîm (Dieu) me rattrapait : Marc 11 : 25-26

« Et quand vous êtes debout pour offrir des prières, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, remettez-lui, afin que votre Père qui est dans les cieux vous remette aussi vos fautes. Mais si vous ne remettez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous remettra pas aussi vos fautes. »

Comment pourrais-je être agréable à Elohîm (Dieu) si je ne pardonne pas sincèrement ?

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Et puis, je suis bien contente quand je me repends et que le Seigneur me pardonne, alors pourquoi je n’agis pas aussi ainsi envers les membres de ma famille ?

Voici une parabole qui en dit long à ce sujet :

Parabole du roi et du méchant serviteur Matthieu 18 : 23- 35

 « C’est pourquoi le Royaume des cieux est semblable à un être humain, un roi qui voulut faire rendre compte à ses esclaves. Et quand il se mit à compter, on lui en présenta un qui lui devait 10 000 talents. Et parce qu’il n’avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu’il soit vendu, lui, sa femme, ses enfants et tout ce qu’il avait, et que la dette soit payée. Mais cet esclave, se jetant à ses pieds, le suppliait, en disant : Seigneur, aie patience envers moi et je te rendrai le tout. Mais le seigneur de cet esclave, ému de compassion, le relâcha, et lui remit la dette. Mais cet esclave, étant sorti, rencontra un de ses compagnons de service, qui lui devait 100 deniers. Et l’ayant pris, il l’étranglait, en lui disant : Paye-moi ce que tu me dois. mais son compagnon de service se jetant à ses pieds, le suppliait, en disant : Sois patient avec moi et je te payerai tout. Mais lui ne voulait pas, et il alla le jeter en prison, jusqu’à ce qu’il ait payé la dette. Or ses autres compagnons de service, voyant ce qui était arrivé, en furent extrêmement attristés et ils allèrent raconter à leur seigneur tout ce qui s’était passé. Alors, le faisant venir, son seigneur lui dit : Méchant esclave ! Je t’avais remis en entier ta dette, parce que tu m’en avais supplié. Ne te fallait-il pas aussi avoir pitié de ton compagnon de service, comme j’avais eu pitié de toi ? Et son seigneur étant en colère, le livra aux bourreaux, jusqu’à ce qu’il lui ait payé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que vous fera mon Père céleste, si vous ne pardonnez de tout votre cœur, chacun à son frère, ses fautes.»

Toutes ces questions étaient dans ma tête. Et en même temps, la chair aussi, voulait dire son mot : « non, mais comment ont-ils pu me parler comme ça après tout ce que j’ai fait pour eux ? Comment ont-ils pu me dire ça ? etc.» J’étais tiraillée entre, d’un côté la parole de Elohîm (Dieu) qui me demandait de m’humilier et de l’autre, la chair qui me demandait de m’enorgueillir.

Intérieurement ça me « consumait » je me sentais mal. Elohîm (Dieu) m’a rappelé une prophétie que j’avais reçu au début de ma conversion.

« Par toi, ta famille sera sauvée », je suis le canal par lequel le Seigneur veut passer pour sauver ma famille. Comment pourrai-je accomplir cette mission dans cet état ?

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Alors, un jour j’ai pris la décision d’en finir.  Je ne pouvais plus continuer à alimenter cette amertume, ce manque de pardon, cette haine. J’ai commencé à prier d’un cœur sincère car je ne voulais plus être dans cet état : “Seigneur aide-moi, je me repens, je pensais avoir pardonné mais en fait non…”

Je vous dis, le Seigneur est vivant, il m’a conduit dans cette démarche.

Il me disait : « Appelle-les ! », ma chair voulait s’opposer : « moi, les appeler ? Après ce qu’ils m’ont fait !!! ». Ou encore « Vas les voir ». Ma chair : “euh ???”

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Je devais faire preuve d’humilité, et ça la chair n’aime pas. C’était à moi d’aller vers eux. J’ai commencé à les appeler, chaque appel était une victoire. Je m’efforçais de participer aux repas de famille, d’aller les voir.

Je vous dis, cela a tout cassé : rancune, murmure, haine etc. J’ai senti un poids partir d’un coup.  Le Seigneur a tout restauré en moi, il m’a donné la force de pardonner totalement. Aujourd’hui, je suis en paix avec Elohîm (Dieu) et avec eux, je peux dire victoire ooh YES. Mon cœur est apaisé. Ils viennent chez moi et moi je me rends chez eux normalement… C’est comme s’il ne s’était rien passé.

Yéhoshoua (Jésus) est vraiment le Elohîm (Dieu) de l’impossible.

Quel que soit le mal qu’une tierce personne ai pu te faire, avec Yéhoshoua (Jésus) c’est possible de pardonner. Oui, les premiers pas sont difficiles mais efforce-toi.  Tu ne peux pas traîner toute ta vie ce boulet de rancune, de revanche, de haine, etc… NON. Alors, laisse le Seigneur t’aider, laisse-le te guérir, te consoler et te restaurer.

« Demeurez donc fermes dans la liberté pour laquelle Mashiah nous a rendus libre ». Gal 5:1.

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