Saint-Valentin mais que fête t-on réellement?

La Saint-Valentin : Une fête aussi Sainte que son nom l’indique ?

Nous voici à nouveau au mois de Février, où le compte à rebours refait surface sur des publicités, où tout est centré sur l’érotisme, la sensualité…

Des roses rouges à l’étalage, des sous-vêtements sexy en tête de gondole, des coffrets de chocolats, des parfums de toutes formes et surtout en forme de cœur, rappelant sans doute la Saint Valentin, fête des amoureux qui pointe à l’horizon. Elle représente pour certains une occasion de manifester leur amour, et pour d’autres un jour comme les autres ou encore une fête strictement commerciale.

La Saint-Valentin, fêtée tous les 14 Février, est aujourd’hui selon le « Journal », la troisième fête commerciale la plus importante après Noël et Halloween. FranceAgriMer, l’institut des statistiques du Ministère de l’Agriculture, assure que la Saint-Valentin est sans doute le plus grand jour du calendrier de l’industrie mondiale de fleurs coupées.

Cette fête, fait également profiter les bijoutiers et chocolatiers. Effectivement 99% de ceux qui fêtent la Saint-Valentin, offrent un cadeau.

Quelle est l’origine de la Saint-Valentin?

Si elle tend aujourd’hui à des fins commerciales, l’origine de cette fête reste tout de même incertaine.

Elle tire à priori son origine du XIVème siècle dans la Grande-Bretagne encore catholique, où l’on pensait que les oiseaux choisissaient ce jour pour s’apparier.

Ceci dit, l’identité de Saint Valentin est sujette à débat entre historiens. L’hypothèse la plus répandue évoque un prêtre romain du IIIème siècle, mort en martyr, décapité selon la volonté de l’empereur Claude II. Celui-ci avait fait interdire les mariages au cours d’une période de guerre, afin de ménager les forces des hommes combattants. Le prêtre Valentin, continuait à célébrer clandestinement les unions, ce qui lui valut d’être arrêté puis, plusieurs siècles plus tard, érigé en symbole de l’amour.

La légende voudrait qu’en captivité Valentin ait redonné la vue à Augustine, fille de son geôlier et aveugle. Avant d’être exécuté, Valentin lui fait parvenir un message signé « Ton Valentin ». C’est de là que viendrait la tradition des cartes de la Saint-Valentin. D’ailleurs en 1496, l’Eglise Catholique fit de lui le « Saint Patron des Amoureux ».

Autre éventuelle origine de la Saint-Valentin : La fête des lupercales

Célébrées autrefois du 13 au 15 Février par les luperques, 12 prêtres de la Rome antique sacrifiaient un bouc à leur dieu dans la grotte de Lupercal. Au cours de ces fêtes « Lupercales », les noms des jeunes femmes étaient tirés au sort par des hommes et la suite des événements n’était qu’immoralité sexuelle. C’était en somme une période de dépravation sexuelle généralisée.

Histoire….

Avant que Rome n’existe, les Grecs célébraient déjà la fête des loups, « Lukéia», dont découle les Lupercales. Le dieu grec Pan était également représenté sous une forme mi- humaine mi- bouc. Il était le protecteur des bergers et des troupeaux. Le dieu Pan était très réputé pour sa puissance sexuelle.

Un rituel était officié par un prêtre sacrificateur, au cours duquel ce dernier tailladait le front de deux jeunes hommes, pour que le sang versé soit mélangé à du lait. Ensuite, ces jeunes hommes couraient quasi nus dans toute la ville de Rome, en fouettant les femmes au passage, qui voulaient avoir un enfant. Le tout à l’aide des lanières de peau de bouc, pour les rendre fécondes. Le bouc était réputé être l’animal qui symbolisait la luxure par excellence.

La société met donc aujourd’hui en avant une fête qui contrairement à ce que son nom indique, n’a rien de Saint, ni en elle, ni dans son origine.

D’ailleurs la Saint-Valentin telle une vraie hymne à l’amour selon le monde, pousse certaines personnes à absolument être en couple ce jour-là précisément, mariées ou pas.

Les restaurants sont remplis avec des menus surfant sur le thème de l’amour.

C’est ainsi, qu’au cœur de la solitude, nombreuses sont ces personnes prêtes à tout pour débaucher le Valentin ou la Valentine d’une soirée, pour y remédier. Mais à quel prix ?

Au prix de commettre l’acte sexuel hors mariage, de mener une vie de débauche pour un soir, de tromper le conjoint ou la conjointe…

Et pour d’autres, il s’agira d’offrir un cadeau, même lorsque les moyens sont insuffisants, ou encore de douter de l’amour de l’autre, lorsque celui ci- n’a rien offert, ce qui s’apparente souvent à un chantage affectif.

Il faut savoir qu’il n’y a aucune honte à être célibataire ce jour-là. Si toutefois quelqu’un ressent le besoin d’être absolument en couple de façon générale, ou pour ce jour-là, c’est qu’il y a un problème plus profond au niveau de l’âme, que seul Elohîm (Dieu) peut combler et/ou restaurer.

On pourrait également se demander pour les couples : Est-ce un péché de fêter la Saint-Valentin ?

En soi non, ce n’est pas un péché, bien qu’en considérant son origine cela fait peur !

La réelle question à s’auto-poser est plutôt de savoir pourquoi souhaitons-nous la fêter. Ainsi, tout dépend de notre cœur et de notre motivation.

Considérons-nous qu’il y ait un jour spécifique dédié à une démonstration de notre amour envers notre conjoint ? Sommes-nous attaché à recevoir un cadeau, une parole ou une attention particulière ce jour-là ?

Si la réponse est oui, alors nous avons un problème qui se pose.

Effectivement, le couple est tel un jardin dont il faut prendre soin chaque jour, et cette responsabilité repose sur l’homme ET la femme. Le mariage est une bénédiction d’Elohîm (Dieu) et pour que l’amour perdure, Yéhoshoua Mashiah (Jésus-Christ) doit être au centre, et doit être le pilier sur lequel tout est bâtit. À côté de cela, il en va des efforts, des concessions, de l’humilité de chacun, pour que le quotidien soit plus doux.

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Le mariage est une histoire d’amour, et est rappelons-le, l’aboutissement, et l’officialisation du couple devant Elohîm (Dieu). Car le copinage amenant notamment à l’impudicité, n’est pas agréable devant lui.

Le mariage, qui pour le coup peut durer un certain nombre d’années (jusqu’à ce que la mort nous sépare) est un chemin parsemé d’embûches, mais également un chemin rempli d’occasions de montrer à son/sa bien aimé(e) qu’on l’aime. Que ce soit par une parole, un geste, un cadeau ou autre ; cela fera toujours plaisir.

Extraits du livre Cantique des Cantiques où nous pouvons voir que Shelomoh (Salomon) et la Shoulamite (Sulamithe) ouvrent leurs cœurs et se déclarent mutuellement leurs flammes :

CANTIQUES Chapitre 1 : 15-16

“[Shelomoh:] Te voilà belle, ma grande amie, te voilà belle ! Tes yeux sont comme ceux des colombes.

[La Shoulamithe :] Te voilà beau, mon bien-aimé, que tu es agréable ! Combien verdoyant est notre lit !”

CANTIQUES Chapitre 4 : 9-10

“Tu me ravis le cœur, ma sœur, mon épouse, tu me ravis le cœur, par l’un de tes regards et par l’un des colliers de ton cou. Comme ton amour est beau, ma sœur, mon épouse ! Ton amour est bien meilleur que le vin, l’odeur de tes huiles que tous les aromates !”

CANTIQUES Chapitre 8 : 7

“[La Shoulamithe (à Shelomoh) :] Beaucoup d’eaux ne pourraient éteindre cet amour-là et même les fleuves ne pourraient le submerger. Si un homme donnait toutes les richesses de sa maison pour cet amour, on le mépriserait, on le mépriserait.”

Alors aux mariés, n’attendons pas la Saint-Valentin pour dire « Je t’Aime ! ». Et ne soyons pas attachés à cette fête qui a été mise en place par l’homme et non par Elohîm (Dieu). Pour ceux qui sont célibataires, soyez patients afin qu’au temps convenable, Elohîm (Dieu) vous place aux côtés de la bonne personne. Que Yéhoshoua (Jésus) vous bénisse.

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